Les espèces marines menacées par le réchauffement climatique
Dans la fameuse Liste rouge de l'UICN, sortie en septembre 2016, quatre grands singes - sur six ! - étaient classés dans la catégorie «En danger critique d'extinction»… D’autres espèces emblématiques ont aussi changé de statut, venant s'ajouter à celles que l'UICN avait présentées lors du sommet de Copenhague, en 2009, comme victimes du réchauffement climatique.
Les espèces suivantes sont directement affectées par le changement climatique (lequel est d'origine anthropique), comme le démontrait le rapport de l’UICN présenté à l'occasion du sommet sur le climat de Copenhague, en 2009. Sans surprise, ce sont les écosystèmes polaires qui soufrent le plus, mais les milieux tropicaux sont eux aussi touchés.
Sans action décisive face au changement climatique, ces espèces qui font partie du patrimoine de notre société à travers les paysages, l'iconographie, les statues, les films, les logos d'entreprise ou encore les contes, risquent de disparaître.
Le béluga
Ces grands cétacés blancs, qui affectionnent l'océan Arctique et ne descendent jamais à moins de 50° de latitude, préfèrent les eaux froides et sont donc sensibles au réchauffement des eaux superficielles. Ils souffrent, directement, des activités humaines, comme la pollution sur la côte atlantique du Canada.
Le béluga fréquente les régions littorales mais aussi la haute mer des régions arctiques et subarctiques. Les effectifs sont peu nombreux. © Steve Snodgrass, Flickr:Beluga, CC BY 2.0
Le saumon
La huitaine d'espèces que les humains appellent saumons sont presque toutes en régression, avec des causes diverses et mal estimées. La surpêche, le réchauffement des eaux, la pollution des rivières par les pesticides et les barrages sont des facteurs fortement présumés.
Saumon sauvage de l’Atlantique dans la rivière Alma dans le Parc national de Fundy, Nouveau-Brunswick, Canada. © Gilbert Van Ryckevorsel – WWF-Canada
La tortue luth
Avec des effectifs en baisse, la tortue luth (Dermochelys coriacea) est considérée par l'UICN comme une espèce «vulnérable». Ces reptiles sont piégés (et meurent noyés) dans les grands filets de pêche et voient se raréfier les endroits de la côte où elles peuvent pondre sereinement. L'espèce, cependant, est protégée.
La protection de l'espèce depuis de nombreuses années porte ses fruits. Mais les effectifs sont toujours en diminution, d'après les données de l'UICN. © Brian J. Hutchinson
Le phoque marbré
Bien connu en baie de Somme, le phoque marbré (ou annelé) est malmené par les modifications du climat dans les régions arctiques.
Phoque marbré ou annelé (Pusa hispida). © Observe the Banana. CC BY-NC-ND 3.0
Le manchot empereur
Comme le renard polaire, le manchot empereur (Aptenodytes forsteri) voit son milieu, sur la côte de l'Antarctique, changer au fil des années.
Des manchots empereurs en Antarctique, excellemment adaptés au froid, par leur physiologie mais aussi par leur comportement. © Sandwichgirl, Flickr, cc by-nc-nd 2.0
Le poisson-clown
L'amphiprion, ou poisson-clown (alias Nemo), vit sur les récifs coralliens. Tout ce qui affecte les coraux a donc une influence directe sur la vie des populations de cette espèce. Les activités humaines et le réchauffement des eaux superficielles de l'océan constituent pour lui une menace.
Poisson-clown (Amphiprion percula). © Dave Harasti
Le corail acropore
Acropora est le corail le plus abondant dans les récifs de la planète. Son état de santé global est donc celui des récifs : déclinant. Les causes (activités humaines sur le littoral et réchauffement des eaux superficielles) sont bien documentées.
Acropora Humilis. © images-du-pays-des-ours.eklablog.com
En savoir plus sur d'autres espèces concernées : ICI
Grégoire Macqueron - © Futura Sciences - http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-top-20-especes-menacees-rechauffement-climatique-homme-21853/#xtor=EPR-21-%5BHEBDO%5D-20170517-%5BACTU-Top-20-des-especes-menacees-par-le-rechauffement-climatique-et-l-Homme%5D
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